2010
Essentiellement vider et nettoyer le bateau (ancien avitailleur) gratter et poncer et préparer les surfaces à peindre.
Cabine avant, chaudronnerie et hublots.
Réservoirs eau et mazout.
Support plancher, assise timonerie.
Travaux lourds, sales et tous les jours 110 km AR par tous les temps et saisons.
2011
Suite et surtout mise en peinture intérieure et extérieure.
Timonerie, châssis fenêtre.
Isolation thermique, support vaigrage, murs sols plancher.
Le bateau commence à ressembler à quelque chose.
Il était temps car j’avais estimé la durée des travaux à 2 ans, et je n’étais qu’à mi parcours.
2012
Toutes les techniques spéciales de bâtiment (HVAC, EL, SAN, Plomberie, etc.)
Je recommence souvent 2 fois, car conflits entre les réseaux, pas de place, démontage difficile, je passe mes journées à plat ventre, accroupies, un vrai plaisir et je tiens une forme et une ligne d’enfer.
Petit temps d’arrêt pour raison de santé, aussi des problèmes de pompes et tuyauteries à remplacer.
Heureusement qu’au retour sur chantier les travaux lourds sont terminés.
2013
Meubles encastrés, lits, penderies, cuisine (vive IKEA)
Les courants faibles et équipements de navigation.
Hydraulique, remontage et réglage moteur, poste conduite.
2014
Gadgets extérieurs, pont tournant voiture, coffres, mats, éclairage extérieur, balustrade.
Peinture finition, cale sèche à nouveau et le parcours du combattant pour obtenir le Certificat communautaire et les nombreuses inspections et mesures qui l’accompagnent.
Apprentissage de la navigation et de l’entretien et maintenance péniche.
Avril 2014, enfin inauguration et baptême du bateau.
Tuile, pendant que j’apprenais avec Didier, marinier en retraite, qui est vite devenu un ami, l’art de manœuvrer un engin de 21,5 mètres de long et pesant 60 tonnes, le moteur, seul organe à ne pas avoir été révisé, présente tous les signes que je craignais, sans oser le formuler.
Donc, démontage et sortie du moteur, heureusement que le plancher et le toit sont démontables, révision complète (chemises, joints, pistons, etc.). Puis retour, remontage, alignement, connections et rodage.
Pendant ce rodage, début d’incendie dans la douche de la chambre d’amis, le tuyau d’échappement, trop ou mal isolé et pas ventilé, a enflammé les gîtes de support plancher.
Novembre 2014 première navigation, sans Didier, direction canal du Nord et la Somme.
Ceci est déjà une autre histoire.