Sète et environs
Je reste à Frontignan quelques jours, je dois m’occuper du moteur, et un mécanicien vient identifier et essayer de réparer une fuite dans l’échangeur d’huile. En attendant la venue d’Adrien, mon fils, je découvre les environs. Palavas et ses plages, et Jaika me confirment qu’elle n’aime ni les vagues ni l’eau salée. Montpelier, Sète, et les vignobles avoisinants. Je fais également une excursion a Sète pour déguster les huîtres de l’étang de Thau à Agde et le long du canal du midi.
Fin août, tous les estivants disparaissent, Jaika peut enfin galoper sur les plages, et quand Adrien vient sur le bateau, nous reprenons la navigation vers Sète, et l’étang de Thau. Naviguer sur cet étang ou plus tôt sur cette mer intérieure est impressionnant, longer et éviter les bancs d’huître, rester à distance des hauts fonds. Et négocier intelligemment la houle.
Sète mérite les visites et promenades sur les hauteurs, on va saluer Brassens, et Jean Villar, on assiste aux joutes sur l’eau, spécialité de l’endroit, et on mange des plateaux de fruit de mer.
Le 6/09 nous reprenons la route vers l’Ouest, par le canal du Rhône à Sète, dormons une fois de plus a Maguelonne, et la nuit suivante a Aigues-Mortes. Une balade à vélo nous conduit au bord de la mer, baignade et bronzette. Peu de trafic sur ce canal, mais d’impressionnants travaux de dragage, et des équipements d’accostage, comme si on attendait une augmentation du trafic commercial.
Le 8/09 nous sommes à Saint-Gilles, toujours sur le même canal, ou Andrej Gabajeff, un ami d’enfance m’a trouvé une place pour l’hivernage du Brave, dans le port de Saint Gilles. Lui-même a un bateau à St Gilles, et se partage entre ce bateau et la maison de son amie arlésienne. Retrouvailles chaleureuses, il m’introduit dans son groupe d’amis, tous des marins d’eau douce, qui vivent sur leurs bateaux. Ce port ressemble, en nettement plus démocratique a Saint-Tropez, tous les bateaux sont stationnés cul au quai, et les propriétaires prennent l’apéro sur leur bateau avant de manger sur les restaurants du port. Façon démocratique de profiter du soleil toute l’année, sans devoir payer un anneau en Méditerranée.
Avec Adrien nous profitons de la voiture pour visiter Arles, Les Baux-de-Provence, Tarascon, Nîmes, et Saintes Marie de la Mer, et parcourons les pistes de Camargue. Tout est parfait sauf les moustiques de Camargue.
Adrien repart en avion, Ryanair de Nismes, et moi je prépare le bateau pour l’hivernage avant de remonter en voiture à Bruxelles. Le Brave restera jusqu’au printemps, je viendrai à son bord une fois par moi, et avec Tania nous passerons quelques jours en Camargue à la nouvelle année.
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