Namur - Wiesbaden/Mainz

Meuse et canaux - Rhin Hollandais
Parti de Namur le 29/09, belle navigation sur la Meuse 4 grandes écluses encombrées surtout celle de Yvooz Ramée, car la nouvelle écluse est fermée, malfaçon et gestion déficiente du SPW.Tout cela dure depuis, un an. Nous sommes 4 à bords, Colette, Joëlle, Gueritt et moi et Jaika évidemment. Jean Rey, un ami de longue date et un habitué du bateau s’est joint à nous pour un jour. Nous arrivons à Liège le soir avec une lumière magique éclairant toute la ville, y compris la tour des finances.
Amarrage au port des yachts sous le pont Albert. Premier repas gastronomique et Jaika découvre les bords de Meuse la passerelle et le parc de la Boverie.. Les lapins et les canards ont fiaient de l’exercice.
Le 30 Tania vient passer la journée à Liège, exposition Dali, et Boverie, et Nina revenue de Moscou monte à bord.
Le 01/10 nous reprenons la route, écluse de Lanaye, canal Juliana via Maastricht, Meuse vers Nijmegen. Le temps est splendide, les amis sont sur le pont et les 5 écluses sont passées sans difficulté, mais parfois avec nervosité.
Le soir arrêt bucolique dans un port de plaisance sympa, avec wifi, d’autres gens du voyage comme nous avec qui on peut causer, pendant que Jaika fait la folle avec leurs chiens.
Le 02, fin du Juliana et des 4 dernières écluses et arrivée sur le Rhin. Il fait toujours beau et chaud.
Cadeau pour moi, l’entrée sur le Rhin est somptueuse: courant, vent, plein de bateaux et un soleil rasant éclairant les ponts de Nijmegen et Leville. Inoubliable et moi à la barre fière comme un paon.
Amarrage compliqué dans une darse encombrée, chassée de partout, finalement à couple avec un gros commerce. Pour descendre à terre Jaika a dû passer sur 3 bateaux.
Je passe la moitié de la nuit à me battre contre la pompe vide fosse à eaux noire, pleine à ras bord. J’ai réussi et la consigne pas de douches a été levée.
Départ matinal pour embarquer notre pilote, Roger, à Emmerich à la frontière allemande.
J’ai pu piloter 40 km sur le Rhin.
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Rhin Industriel
Nuit à Wezel coincé entre deux péniches, le long d’un quai haut, avec un escalier interminable.
Toute la nuit les commerces passent font du bruit et des vagues, départ le 3/10 à 7 h après la promenade matinale, très matinale de Jaika.
Nous naviguons sur le Rhin industriel, toujours autant de bateaux, de la pluie, et malheureusement j’ai le temps de faire des photos et d’écrire, car Roger pilote. Sympa et presque aussi bavard que Didier le marinier. C’est son copain.
Ce soir nous dormirons à Düsseldorf et demain à Coblence.
En fin de journée le temps s’est remis au beau. Le pont du Brave est un solarium et même moi je suis dehors regardant le paysage se modifier. Après Krupp, Bayer, Solvay, et autres Stahl fabriek, les deux rives deviennent champêtres.
Le nombre de bateaux a diminué, toutes les barges à charbon sont restées à Duisburg, et nous approchons de Dusseldorf. encore une belle approche et traversée de la ville tous les ponts et immeubles sont éclairés par un soleil déclinant.
Entrée et amarrage dans le port de plaisance du centre-ville au pied d.immeubles de Koop Himelblauw, architecte de Lyon Confluence.
Manœuvre de précision pour arriver à la place assignée, et la le pilote me passe la main.
Sortie en ville (octobre festen) la bière coule à flot’ et promenade interminable le long du Rhin avec Jaika, qui patauge avec plaisir dans le Rhin, et poursuit les lapins, oiseaux et autres chiens.
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Rhin Touristique
5/10. Après la promenade matinale de Jaika, départ matinal 7 h, pour une navigation de 85 km à 8 km/h alors que le moteur tourne à 1500 t/minute. Le courant est de +/- 6 km/h. Toujours le Rhin industriel, Bayer, Hoechst, Ford, mais à l’approche de Koln, tout se calme. Touts les ponts sont esthétiques, tablier métallique et haubans. Très différents du Rhône, on voit qu’ils ont été reconstruits après guerre.
Cologne sous un ciel gris, et souvenir d’enfance quant à 6 ou 7 ans j’ai traversé le Rhin en train et de nuit, avant de venir en Belgique.
En fin de journée, grand soleil, tout le monde sur le pont, et arrivé dans la marina de Mondorf. Comme d’habitude amarrage en 2 épisodes. Le Brave est trop long et surtout impressionnant pour les propriétaires des yachts en polyester.
6/10 toujours matinaux, remontée du Rhin plus lente, vers Coblence le courant est plus fort, on passe à Bonn, beaux bâtiments, on se rappelle qu’elle était la capitale.
Châteaux, collines et premiers vignobles.
Le Rhin a changé de visage, collines, îles et vignobles.et circulation commerciale discrète.
Tout à fait comparable au Rhône. Y compris le soleil et le ciel bleu.
J’ai peur de descendre dans la cale pour voir mon niveau de fuel, pas de carburant avant Coblence!
Hourra, nous avons trouvé du carburant, au fond d’une marina avec un tirant d’eau limite, j’étais à l’avant avec une gaffe sondant la profondeur. C’est à Andernach, le lieu où Jules César a franchi le Rhin, a fait construire le premier pont, et fait rentrer les Germains dans notre histoire.
Avant le carburant, sommes passés au large de Remagen, dont il ne reste que les deux culées du fameux pont, au travers du Rhin des volcans par des collines restes de ces volcans, coiffés par des châteaux et des vignes et des demeures somptueuses.
Arrivée tardive à Coblence, au confluent de la Moselle. Nous allons y passer deux nuits, dans un petit port de plaisance, visiter la ville et faire courir le chien à l’envi.
Pour moi une partie de la visite consiste à vider les cales remplies d’eau mélangée à de l’huile, Et à graisser l’arbre d’hélice que j’avais négligé. La nuit j’ai été déverser ce liquide dans un avaloir.
Visite de la vielle ville en rive gauche et du fameux Deutsches Eck, et son imposant Guillaume Premier, et de la citadelle rive droite.
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Rhin Majestueux
Comme d’habitude, départ très matinal, car ce tronçon du Rhin est sinueux, étroit et donc le courant rapide, nous avancerons plus lentement.
Toujours les mêmes à bord (Joele, Nina Colette, Gueritt, le pilote Roger, qui s’est fondu au groupe et moi. Pour faire plaisir à Suzanne, j’ajoute Jaika.
En fait aucune nécessité d’avoir un pilote, si ce n’est cette foutue législation allemande.
Nous voulons arriver à Bingen/Rudesheim à la sortie du défilé, des rochers affleurants l’eau [die 7 Junfrauen]. avant le soir.
Il me manque un disque de Wagner pour souligner le caractère romantique et tragique de cette remontée. Sur les deux rives des châteaux et encore des châteaux, des villages et villes charmantes (St Goar, Boppart, Oberwesel, Bacharach, le tout sur fond de vignobles.
Finalement le Rhin s’élargit, la Mauseturm apparaît, c’est elle qui régulait le trafic avant l’électronique embarquée.
Nuit à Bingen, et nous avons juste le temps de monter en téléphérique pour admirer le panorama de la butte sur laquelle est juché le Niederwald denkmal, la Marianne germanique, imposante.
Retour à pied au travers des vignes, comme les vendanges n’ont pas commencé, Nina, moi et Jaike picorons la vigne.
Le 8/10 au matin Nina nous quitte pour être à temps à la Panichida en mémoire de Philippe, décédé il y a 1 an., et nous reprenons la route vers Mainz, et finalement nous relâchons dans le port de plaisance de Wiesbaden.
Roger, le pilote nous quitte, je reste enfin seul maître a bord, sans tenir compte des femmes dominantes, mais qui partent aussi ce dimanche 9/10.
Lessives, nettoyage bateau, longues ballades avec Jaika, en attendant l’équipage suivant.
Cet équipage a eu la délicatesse de respecter l’âge moyen des équipages, et comme Didier est un gamin il se fait accompagner par sa maman de 82 ans.
Nous reprendrons la route lundi matin le 10/10 en remontant le Main.sur 380 km et 30 écluse, jusqu’à Bamberg, puis le canal
Rhin/Danube sur 170 km jusqu’à Kelheim et 15 écluses, avant de déboucher sur le Danube à Regensburg.
Pour info, depuis le 28/09 au 8/10 nous avons parcouru 216 km en Meuse et 13 écluses, 380 km sur le Rhin, sans écluses, mais du courant à vaincre.
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