Mainz - Regensburg

Mainz Frankfort et amont Wurzburg
Le 9/10, avec Didier et sa maman nous visitons Mainz, le Dôme, les bords du Rhin et les ruelles sympas. Pas le temps pour Gutenberg, dont c’est la ville natale et le 10 départ, toujours matinal vers le Main.
Didier est néophyte, mais il a le sens du bateau, et le départ de la marina se fait sans difficulté. C’est un ingénieur évidemment.
Navigation sur le Rhin entre Mainz et Wiesbaden, puis plein est sur le Main.
Les 3 premières écluses, puis c’est Frankfurt vu du fleuve., gratte ciel, loft au bord de l’eau et activité portuaire intense et toujours le même plaisir de passer sous les ponts.
Le Main est un mélange de Soane et de Meuse en amont de Namur, les vignobles en plus.
Mais grande différence les écluses fonctionnent elles sont nickel, grandes bien conçues et se passent sans difficulté si ce n’est ma compréhension difficile des messages de l’éclusier. On a eu droit à une visite de la Polzei, qui a tout vérifié, et a critiqué ma vision au travers de la voiture. Mais tout est OK.
Deux amarrages sauvages pour la nuit, parfois secoués par le passage des grandes péniches, mais idéals pour détendre Jaika, qui reste exemplaire pendant les 9 heures de navigation quotidienne.
Le Main est beau, les villages traversés très charmants et l’ambiance à bord excellente.
Toujours à la recherche de l’origine de l’odeur dans la cabine arrière.
En deux jours 12 écluses et 150 km.
Mittenburg, 7 heure, nous sortons Jaika et moi pour la promenade matinale.
J’aime ces moments où le paysage sort de la pénombre, les collines sont drapées de brume et le Main couvert d’une nappe de fin brouillard.
Au retour au bateau, tout est déjà différent. Détour par la boulangerie, et a 8 heures nous sommes partis.
Petit déjeuner en route, en observant déjà les jaunes, ocres et roux des frondaisons.
Le Main serpente beaucoup, comme la Semois, entre des collines boisées, une écluse tous les 10 km. Nous sommes quasi seuls sur la rivière, ce qui nous pénalise aux écluses, où nous devons passer avec un commercial.
Ces écluses sont monstrueuses 300 mètres de long 12 de larges, et des chutes variant de 4 à 7 mètres., soit 18 000 m³ a chaque bassinée. Notre moyenne est de 6 écluses par jour et 75 km.
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Wurzburg
Ce jeudi 13/10 nous amarrons a Wurzburg.
Plein centre-ville au pied du château. Endroit magique.
Rien de prévu pour des bateaux de mon type, donc débrouille et culot. Demain nous restons à Wurzburg pour visiter la ville et faire le plein de provisions.
Pas fâché de me détendre un peu, mais heureusement Didier est exemplaire tant aux écluses qu’en navigation.
Le 13/10 est consacré à la ville. De L’ancienne résidence des princes évêques en rive gauche, on découvre tout le panorama de la ville toutes les églises et surtout la “résidence” du 18e due à un prince évêque riche et mégalo.
Flânerie et réapprovisionnement du bateau. Une fameuse université a donné au moins 15 Nobel, dont Roengen. Jaika poursuivait des écureuils dans le parc de l’université pendant que je m’instruisais en lisant les panneaux explicatifs de ces Nobels.
Ville remarquable qui mérite un city trip.
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Entre Wurzburg et Bamberg
Le 14 départ matinal habituel, il fait beau la brume se dissipe et on découvre de douces collines de vignobles et des couleurs de plus en plus automnales.
7 écluses passées, nous nous arrêtons en amarrage sauvage, juste à temps pour voir le paysage s’illuminer d’or au coucher du soleil. Jamais vu une couleur aussi intense.
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Bamberg
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Canal Mainz/Danube - Nuremberg
18/10. Deux plaisanciers allemands partent avant nous de Bamberg.
Ils vont s’avérer être des scrogneugneux avec qui nous nous engueulons dans une écluse. Ils occupent toute la place, se bousculent pour rentrer avant nous.
Le canal est un bel ouvrage, les écluses profondes et confortables, Didier entre et sort sans problèmes et moi j’amarre. Quasi tous les bateaux battent pavillon hollandais, péniches de 135 mètres flambant neuves.
Croisons 2 commerces belges, des Roumains et des Tchèques en plus des Allemands évidemment.
Comme de coutume arrivons de nuit à l’écluse de Nuremberg.
Impressionnant de passer une écluse la nuit. Le 19 descente de la voiture pour visiter Nuremberg, la ville est loin du canal.
Vielle ville, églises et un magnifique musée du jouet.
Sans oublier de voir de visu les sites du 3e Reich. Stade, zeppelinfield, et tous les autres ouvrages prévus pour les grandes messes du parti. Nous étions amarrés à la sortie de l’écluse de Nuremberg, zone verte dans laquelle pullulent les lapins.
Jaika galopait comme une folle et le 20 quand nous avons remonté la voiture sur le bateau elle a regardé avec regrets cet endroit magique.
Aujourd’hui nous avons passé un col et sommes devenus avalants, alors que depuis Nijmegen nous étions montants.
Nous descendons vers le Danube, et serons demain à Regensburg à temps pour accueillir Tania et Adrien.
Comme d’habitude amarrage nocturne, mais cela devient de la routine.
Aujourd’hui dénivelée importante, 3 écluses de 25 mètres, 4 de 17 et une de 19.
Deux jours de navigation les 20 et21, pour atteindre Regensburg, à Kelheim, nous quittons le canal et ses écluses profondes, mais confortables et entrons dans le Danube.
Un courant de 4 km/h nous pousse et naviguons à 15 km/h à 1000 t/m. Un plaisir.
Enfin nous trouvons du carburant, pour “sportboot” c.-à-d. du diesel cher comme celui que vous mettez dans vos réservoirs de voiture.
Malheureusement au fond d’une marina dans laquelle j’ai dû zigzaguer en marche avant et arrière en accrochant légèrement l’ancre d’un bateau.
Magnifiques 30 km et 2 écluses sur le Danube au soleil couchant.
Les couleurs de la forêt bordant la rivière sont de plus en plus belles.
Nous trouvons une place quasi au centre-ville au pied de l’écluse.
Idéal pour visiter cette merveilleuse ville.
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Regensburg
Tania arrivée entre-temps est déçue, car nous visitons la ville un dimanche et tous les magasins sont fermés. Reste la magie des ruelles des églises et des châteaux.
Dernier repas au restaurant avec Didier et sa maman pour marquer le passage du flambeau.
Attendons notre pilote, qui nous accompagnera pendant 2 jours sur le Danube dit “sauvage”.
3 nuits au même endroit, je n’avais plus connu cela depuis longtemps.
Jaika connaissait par cœur les chiens du quartier, et moi leurs promeneuses.
Mais Regensburg vaut bien cet enlisement.
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