De retour de ma croisière en Turquie, je descends récupérer le Brave en Bourgogne. Dans la TWINGO, l’inévitable Jaika, et Jean Rey un ami d’adolescence. Un jour de bricolage, et on monte la voiture sur le bateau pour descendre la Soane, vers Lyon, via Chalon, Tournus, Mâcon., un périple de 220 km et 6 écluses.

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Très belle descente, il, fait chaud, la rivière coule doucement, mais on sent qu’on est en rivière et pas dans un canal. La campagne est agréable, les écluses avalantes faciles et Jean se débrouillent à merveille. Passons Seurre, et Verdun sur le Doubs et passerons la nuit a couple d’une péniche comparable à la notre à Gergy.

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Jaika sans doute pas très contente de reprendre la navigation, elle préférait l’arboretum de Overijse, fait des caprices et refuse de monter a bord. Après sa promenade. Elle passera la moité de la nuit dehors.

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À Chalon, nous avons rendez-vous avec Sophie et son copain Fred, qui font de l’œnologie pratique en Bourgogne, et Benoit, le français russophone, kiné a Chalon.Excellente soirée, bon restaurant, et je fais mieux connaissance avec Benoit et son histoire.

Halte suivante à Tournus, ville aux 6 restaurants étoilé, et avec une cathédrale et son cloître roman remarquable. Il fait de plus en plus chaud et j’étrenne la toile que je tends au-dessus du pont et qui nous donne une ombre appréciée surtout pendant les apéros.

Le lendemain, continuons a apprécié la Soane qui s’élargit, toujours très peu de commerces, mais les promène couillon sont de nouveau la. Arrivée sous une pluie battante à Mâcon avec des rafales de vent et heureusement que Alain Platel et Martine sont sur le ponton pour récupérer l’amarre. Nous resterons deux nuits à Mâcon pour profiter de l’hospitalité de Alain, qui nous fait découvrir les beautés du Beaujolais, et nous conseille dans nos achats compulsifs de vin.

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Ils s’embarquent sur le Brave pour nous quitter a Lyon, après une étape au Trévoux ville particulière, qui était restée longtemps indépendante.

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C’est enfin la lente entrée dans Lyon, passant sans s’arrêter, devant chez Bocuse, et l’amarrage dans le tout nouveau port de plaisance de Confluence. Nous sommes seuls !, entourés par des immeubles futuristes. Tous ces bords de Soane il n’y pas longtemps étaient une zone portuaire et des entrepôts animés. Ils ont laissé la place à des immeubles de bureau, des centres commerciaux, des hôtels, bars et restaurant. De plus les énormes promènent couillons déversent leurs passagers pour la visite de Lyon et les attendent en monopolisant un linéaire imposant de quais. Cerise sur le gâteau, au confluent avec le Rhône un geste architectural encore plus vigoureux montre une immense grenouille en inox et alu. Le musée de Confluence de Koop Himelblau, le Franck Gerry allemand.

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Les Platel et Jean repartent chez eux, et le surlendemain, Nina ma sœur débarque. J’ai juste le temps de flâner à Lyon, avant de repartir sur le Rhône avec elle.