Saint-Gilles - Lyon


Première étape de mon programme de navigation de 2016 : remonter le bateau a Namur en empruntant la même route qu’a l’aller jusqu’à Chalon, par le Rhône et la Soane, puis la basse Soane jusqu’a Auxonne et la petite Soane jusqu’à Corre. Puis le canal des Vosges par Épinal et Toul, et enfin le canal de la Meuse et la Meuse, via Verdun, Sedan, Givet pour atteindre Namur.
Seule différence, je dois remonter ces rivières, et je pars début avril, le 5 exactement, après les festivités de Saint Gilles.
Mon appel à candidatures n’a pas reçu d’écho donc c’est sur internet que j’ai trouvé un “matelot” pour m’accompagner. Je pourrai écrire des pages sur ce personnage, mais en résumé après 4 jours de navigation il quitte le bateau prétextant une pneumonie, et je suis soulagé, car sa valeur ajoutée était nulle.
Tant son physique que sa personnalité, homme de 50 ans téléphonant 4 fois par jour à sa maman n’était pas a la hauteur du Rhône et du Mistral. Point positif, il était russe ou du moins balte et pendant ces 4 jours j’ai donc appris a vivre avec un marin éduqué au métier en Russie et bavarder sur le passé de son grand-père, pilote dans l’escadrille Normandie/Niemen en 1944.
Incident majeur à l’amont de la première écluse du Rhône (Beaucaire), après avoir remonté le petit Rhône, zigzagant entre les troncs d’arbre, et luttant contre un courant soutenu. Plus d’huile dans l’inverseur donc plus d’hélice donc obligation de manœuvrer pour me mettre dans le courant, et me faire pousser par un courant de 7 km/h jusqu’au ponton amont de l’écluse. Manœuvre périlleuse surtout quand le bateau était perpendiculaire au courant et aux vagues. Une journée perdue à identifier la panne, chercher une pièce à Beaucaire en vélo, et faire une réparation de fortune qui tiendra jusqu’à Namur, avec une assistance téléphonique de Didier, mon ami marinier.
Au pied de l’écluse de Logis neuf, Valérye, me laisse seul, il est 19 h, et il reste 3 jours de navigation jusqu’à Lyon. Après palabre avec l’éclusier, qui ne m’autorise pas a remonter le Rhône seul, des palabres avec les capitaines des promène couillons qui défilent devant moi, un volontaire s’identifie à condition que son amie et sa moto l’accompagnent (grosse BMW). Affaire conclue et a 10 h du matin on embarque sa moto a bord et 3 jours après ils descendent tous les 3 a Lyon. Je reste sur la Soane, pas de place dans le port de plaisance et descente de la BMW impossible.
Je revois avec plaisir les sites, villes et ponts que j’avais vus à la descente, mais je me traîne à 7 km/h moteur à plein régime. Étapes à Beauchastel et à Condrieux et recherche téléphonique d’un autre convoyeur pour continuer la remontée.
Grâce aux relations de Xavier Caseneuve, Michael, vient me rejoindre a Lyon, et le 12/04 nous continuons a remonter la Soane.
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
|---|---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
![]() |




































